L'Ecolière

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Le corps du dragon

LE CORPS DU DRAGON, mille vertus médicinales

Guérison des maladies, cicatrisation des plaies, force, courage et bonheur… Le liste des bienfaits que les différentes parties du corps d’un dragon peuvent apporter à celui qui sait les utiliser et presque infinie.

 

Même après la mort :

Les grands pouvoirs d’un dragon vivant ne sont un secret pour personne mais bien plus rares sont ceux qui connaissent les ressources tout aussi importantes du corps d’un dragon mort. Pourtant, les cadavres de dragons sont très recherchés par les sorciers et les chevaliers initiés à cette magie, car leurs différentes parties possèdent des vertus d’une puissance tout à fait exceptionnelle.

 

Chasse à la pierre :

Si les vertus de la draconite, ou « pierre du dragon », sont immenses, les difficultés à surmonter pour se la procurer ne sont pas moins. En effet, elle doit être prélevée sur le corps du dragon encore vivant pour conserver ses pouvoirs. Or, s’il se sent trop menacé, le dragon peut choisir de détruire lui-même sa précieuse pierre… Toute la difficulté sera donc de porter un coup mortel au dragon sans qu’il ne s’en aperçoive et de prélever la draconite nichée dans son crâne avant qu’il ne perde son dernier soupir. Un défi que bien peut de chevaliers sont parvenus à relever !

 

Il faut porter un coup fatal et ôter la pierre avant la mort du dragon.

 

Une pierre dans la tête :

Citons d’abord la fameuse draconite, que chaque dragon conserve à l’intérieur de son crâne. Les pouvoirs de cette pierre ronde et lisse sont extraordinaires : elle protège son porteur de toute forme de malheur ; elle guérit de tous les poisons et venins, mais aussi de certaines maladies mortelles comme la peste ; enfin, elle permet d’attirer l’amour de n’importe qui.

 

La tête du dragon renferme un beau trésor...

 

Un sang miraculeux :

Si l’on a la chance d’assister à la mort d’un dragon, on essaiera de prélever très rapidement son sang : recueilli encore tout bouillonnant d’une blessure, il protégera celui qui s’en oint comme la plus impénétrable des blessures. Plus tard, il pourra encore servir à tremper les lames des épées ou des poignards : elles seront ainsi d’une solidité à toute épreuve. On prétend aussi que quelques gouttes de sang de dragon peuvent arrêter les plus violentes hémorragies.

 

Du dragon au menu :

Certaines parties du dragon peuvent encore être ingérées pour en obtenir des effets magiques : celui qui goûte au cœur d’un dragon possédera un courage infaillible, tandis qu’en avalant de la poudre de ses dents, on verra sa force décuplée ; enfin, manger de la langue de dragon permet de comprendre tous les langages, y compris ceux des animaux, et de distinguer immanquablement la vérité du mensonge.

 

Ce chevalier (en bas à gauche, sous le dragon) pourra se servir des vertus du corps de ce dragon, après la mort de celui-ci.

 

Le sang-dragon :

Le sang-dragon est un enduit de couleur rouge fabriqué à partir de diverses résines végétales. Connu depuis l’Antiquité, il était utilisé aussi bien à Rome ou en Grèce qu’en Chine et dans le monde arabe. On l’employait à la fois comme pigment et pour ses propriétés médicinales, proches de certaines vertus attribuées au véritable sang du dragon : jusqu’au Moyen Âge, de nombreux auteurs attestaient en effet qu’il suffit d’appliquer du sang-dragon sur une plaie pour que le sang s’arrête de couler et que les chairs cicatrisent.

 

Le sang-dragon.



26/02/2011
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