L'Ecolière

L'Ecolière

Mourir pour Léonard

Les enquêtes de l'inspecteur Higgins

Mourir pour Léonard

Christian Jacq

 

L'histoire :

Sylvio de Predis est un spécialiste mondialement connu de l'oeuvre du plus grand des génies italiens : Léonard de Vinci. Une grande exposition est sur le point de lui être consacrée dans la National Gallery de Londres. Mais alors que l'expert examine un tableau, il se retrouve confronté à une incroyable découverte. Il ose à peine y croire ; la vérité provoquera sans aucun doute un remue-ménage des plus gigantesques. Mais l'assassin ne tarde pas à sonner à sa porte. Bouleversé par ce qu'il vient de découvrir, Sylvio de Predis ne se méfie pas le moins du monde de cette visite tardive et inattendue. L'assassin lui laisse une dernière chance, mais le spécialiste ne compte pas dissimuler sa trouvaille : il frappe.

L'ex-inspecteur-chef Higgins, de Scotland Yard, est dérangé peu avant le déjeuner par le superintendant Scott Marlow. L'heure est grave : le meurtre de Sylvio de Predis juste avant "l'exposition du siècle" organisée par la National Gallery est un désastre. En effet, tout porte à croire que le spécialiste était le sur le point de démasquer un faux parmi les tableaux. Une telle catastrophe serait dévastatrice pour l'honneur de Sa Majesté et l'Angleterre. Devant l'ampleur de l'incident, Higgins décide de se joindre à l'enquête. Peu de temps s'écoule avant que les deux policiers ne découvrent un second meurtre, celui de l'amateur d'art Adrian Baltimore Hopkins et dont la technique du meurtrier est comparable à celle utilisée pour Sylvio de Predis. Nul doute : les deux crimes sont liés, et c'est justement à ce même Adrian Baltimore Hopkins que l'expert de Léonard était sur le point de confier sa prodigieuse découverte...

 

Mon avis :

Découvrir qu'un auteur traditionnellement consacré aux pharaons et à l'Egypte Antique écrit une série de romans policiers, qui plus est se passant à Londres et à notre époque, a été un grand choque ! C'était une excellente expérience du début jusqu'à la fin. En effet, ça m'a beaucoup amusée de découvrir Christian Jacq parler de tablette, de téléphone portable, d'ordinateur, de pub ("cafés" anglais), de musées, de voitures, etc. Je pense que c'est l'une des caractéristiques qui m'a fait accrocher jusqu'au bout. 

En fait, je ne suis pas une fan du genre policier. Fantomette, les Jolivet, Mouche détective, Alice et le clavecin... des enquêtes criminelles spécialement pour les enfants et qui m'ont toujours énormément ennuyée. Seul un Agatha Christie est parvenu à me séduire mais sans pour autant me convertir au genre. Les enquêtes de l'inspecteur Higgins n'ont pas vraiment fait exception non plus car j'avoue qu'à certains moments, je me suis un peu lassée. Surtout au début où l'on fait la connaissance de chaque suspect, et ça en fait quand même plus d'une demi-dizaine. Mais j'ai quand même réussi à me laisser porter malgré tout.

Christian Jacq a une façon de raconter vraiment très agréable : le style est vivant et le personnage principal, qu'il soit tiré de l'Antiquité ou de la campagne anglaise, est toujours un brin mystérieux, avec des particularités qui en font vraiment un héros digne d'un roman. 

L'auteur m'avait déjà réconciliée avec la lecture, je pense qu'il a aussi contribué à me donner envie de lire d'autres polars. Mourir pour Léonard n'est que le huitième de la série et je pense que j'essayerai d'en lire d'autres. 

Le thème est aussi très accrocheur : Léonard de Vinci. Et d'après ce que j'ai compris, chaque roman est consacré à un thème historique. Ca ne peut que m'enchanter !

Néanmoins, j'aurais quand même une minuscule, toute petite, ridicule remarque : j'ai été un peu déçue que certains éléments, notamment la description des personnages, ressemblant à l'un des sujets picturaux de Léonard, n'ai pas été pris en compte dans la résolution de l'affaire. Ca m'a vraiment intriguée tout du long et que ce ne soit pas expliqué à la fin, ça m'a un peu fait mal au coeur. Dernier tout petit point, une autre chose que j'aurais aimé trouver mais qui n'y était pas, c'est le raisonnement de l'inspecteur. Christian Jacq dit qu'Higgins relit ses notes et que la logique de l'affaire s'imposa... Ben... je ne suis pas vraiment convaincue. Peut-être, et je dis bien peut-être, aurait-il fallut qu'apparaissent les notes d'Higgins tout au long de l'enquête, sans pour autant enlever le côté énygmatique. Ca m'aurait permis de mieux suivre et de comprendre un peu le raisonnement de l'inspecteur en retournant voir la dernière page de notes. 

Enfin bref, je ressors très contente de ma lecture et je compte bien découvrir d'autres polars de l'auteur. N'hésitez plus !

 



19/02/2013
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