L'Ecolière

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Dragons de combat

DRAGONS DE COMBAT, la terreur des champs de bataille

Monté sur un dragon, le plus médiocre des chevaliers fait aisément autant de dégâts au combat qu’un bataillon armé jusqu’aux dents. Mais bien rares sont ceux qui ont réussi à dresser l’une de ces féroces créatures…

 

Dompter la bête :

Les dragons sont traditionnellement des animaux solitaires, rétifs à toute tentation d’approche, surtout de la part d’un humain, qu’ils considèrent comme des créatures incultes dont il faut se méfier. Cependant, au cours de l’histoire, quelques hommes sont parvenus à domestiquer des dragons pour en faire de fabuleux partenaires de combat.

 

Un dressage complexe :

L’art du dressage des dragons est extrêmement complexe et on aura intérêt à s’adjoindre les services d’un professionnel pour avoir des chances de réussir. Dès son éclosion, le dragonnet doit être fermement éduqué à ne pas attaquer son maître. Mais il ne doit pas pour autant abandonner toute agressivité : il ferait alors un bien piètre combattant… On l’habituera donc à la fois à obéir à la voix de son chevalier et à déchainer sa fureur sur d’autres cibles. Il faudra prévoir un terrain d’entrainement vaste et isolé, sous peine de voir sa demeure rapidement réduite en cendre.

 

Le dragon doit apprendre à obéir à son maître avec fermeté.

 

Dressage précoce :

Pour s’adjoindre les services de l’un de ces animaux, il existe deux techniques aussi périlleuses et incertaines l’une que l’autre. Première méthode : parvenir à trouver un œuf de dragon abandonné – toute tentative de vol dans un nid étant suicidaire – et éduquer le petit dès son plus jeune âge. Les chances de réussite de cet apprivoisement sont environ d’une sur deux : on prend donc un risque considérable de voir le jeune se rebeller de la façon la plus cruelle.

 

Domination magique :

Deuxième possibilité : tenter de soumettre un dragon par la voie de la magie. Cependant, les dragons étant eux-mêmes des maîtres en la matière, seul un mage de toute première catégorie  disposant d’une force mentale hors du commun pourra s’y risquer. Par la suite, il ne pourra pas relâcher la pression de son sortilège de domination un seule minute, car le dragon en profiterait aussitôt pour s’échapper, non sans châtier d’abord l’audacieux qui avait cru le domestiquer.

 

Une supériorité écrasante :

Le concours d’un dragon est donc particulièrement difficile à obtenir. Cependant, une fois assuré, il donne au chevalier un avantage incomparable. Le dragon servira de monture, permettant des attaques depuis le ciel qu’on aura bien du mal à contrer et évitant à son cavalier les dangers du combat corps à corps. Il prêtera aussi à son maître la puissance de son haleine de feu, réduisant en cendres d’un seul souffle des centaines de combattants. Enfin, il déchaînera toute sa puissance magique sur l’ennemi, pétrifiant en un instant des légions entières.

 

Dragons et chevaliers :

Celui qui parviendra à dresser correctement un dragon en sera doublement récompensé : il aura non seulement un partenaire incomparable au combat, mais aussi un allié fidèle jusqu’à la mort. Le dragon est en effet capable de s’attacher très sincèrement à son maître et il pourra donner sa vie pour lui si cela s’avère nécessaire. Au quotidien, il sera aussi un charmant compagnon avec lequel on pourra partager de longues conversations, échanger des connaissances ou même jouer dans un esprit très bon enfant.



01/03/2011
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