L'Ecolière

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Dragons du monde

DRAGONS DU MONDE, une répartition inégale

Innombrables il y a plusieurs millions d’années, les dragons ne sont plus aujourd’hui que quelques dizaines de milliers à la surface de la Terre. Ces survivants se concentrent dans des régions du monde bien précises.

 

Un âge d’or :

Dans des temps reculés, les dragons peuplaient la Terre par millions, et il n’était pas une seule contrée qui n’eut pas son espèce locale. Cet âge d’or est révolu depuis longtemps et les dragons d’aujourd’hui ne représentent plus qu’une infime partie de ces innombrables variétés disparues. Certaines régions du monde en sont désormais totalement dépourvues (l’Australie, l’Afrique du Sud, etc.), tandis que d’autres concernent une bonne partie des survivants.

 

Dragons des mers :

Si les dragons terrestres sont inégalement repartis à la surface du globe, il en va de même pour les dragons aquatiques. Certaines mers sont aujourd’hui de véritables déserts, notamment en raison de la présence de voies maritimes trop passantes : les dragons n’aiment guère être dérangés, voire attaqués, par des flottes humaines. Ils se concentrent désormais dans les eaux moins fréquentées : océans arctique et antarctique pour les dragons amateur de températures basses, et centre du Pacifique pour ceux qui apprécient des conditions plus tempérées.

 

Préfèrent s'installer dans des océans peu fréquentés.

 

Proches de résistance :

A cause de leur isolement, les espèces de dragons qui ont perduré jusqu’à nos jours se sont peu à peu différenciées les unes aux autres, et elles présentent aujourd’hui des types fort distincts. Il peut toujours arriver exceptionnellement d’apercevoir un spécimen isolé n’importe où sur Terre. Cependant, les grandes réserves de dragons du monde actuel se situent en Europe de l’Est, au centre des Etats-Unis, en Chine ou en Inde.

 

Draco occidentalis :

Vivants dans les zones peuplées, les dragons d’Europe et des Etats-Unis ont pu être largement observés par les dragonologues et leur espèce, Draco occidentalis, est donc très bien continue. Cependant, on ne les croisera jamais dans les zones à trop forte fréquentation humaine (villes, villages ou campagnes habitées), mais on pourra en rencontrer aussi bien dans les montagnes que dans les plaines ou les forêts. Ils nichent généralement dans les profondes cavernes.

 

Dragons d’Orient :

Le dragon chinois et le dragon indien sont de proches cousins : tous deux possèdent quatre pattes, un long corps sinueux et une tête barbue, mais l’indien se singularise par ses deux ailes et la pierre précieuse qui est fichée sur son front. Ces deux espèces évoluent en toute tranquillité dans leur pays respectifs, où ils font l’objet d’un culte vivace. Comme nul ne les menace, il arrive fréquemment qu’ils s’aventurent jusqu’au cœur même des cités humaines.

 

Dragons chinois, vénérés en Asie.

 

Races mineures :

A côté des grandes espèces de dragon que je viens de citer, certaines variétés beaucoup moins répandues on réussi à survivre dans les régions isolées. Ainsi, en Grèce et en Asie mineure, un dragonologue chanceux pourra encore espérer croiser une Hydre à plusieurs têtes. Et la campagne britannique semble recéler encore quelques spécimens de Worms, les fameux dragons qui infestaient jadis le pays et peuplent encore les légendes anglaises : avec leur long corps sinueux, pourvus de quatre pattes mais sans ailes, ils constituent une espèce à nulle autre pareille.

 

 

La carte des dragons du monde.

 

Légende :

 

 et   Draco occidentalis

 Dragons chinois et indiens

 Dragons des mers



11/03/2011
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